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appareil volant, à un point précis. Assemblez votre modèle comme
pour un vol. En bougeant l’accu de réception ou de propulsion,
vous pouvez influer sur celui-ci et donc le déterminer précisément.
Si cela devait s’avérer insuffisant, ajouter du plomb en des endroits
bien précis.
Le centre de gravité se situe à 70mm du bord d’attaque de l’aile,
mesurez et marquez l’emplacement avec un feutre indélébile.
Placez l’avion sur votre doigt au niveau de la marque, laissez
l’avion prendre une position d’équilibre. Par déplacement de l’accu
de réception ou de propulsion, vous pouvez corriger la position
du centre de gravité de l’appareil. Lorsque vous aurez trouvé cette
position, faite un marquage de telle manière à toujours placé l’accu
au même endroit.
Fig. 30
29. Préparatifs pour le premier vol
Il est conseillé d’effectuer le premier vol par une météo sans vent.
Pour cela, les occasions se présentent souvent en soirée.
Si vous n’avez encore d’expériences dans le domaine du modèle
réduit, cherchez une aide expérimentée. Si vous essayez tout
seul, ce sera sûrement un coup dans l’eau. Vous trouverez des
contacts auprès du club de modélisme du coin. Vous pouvez
également demander votre revendeur pour obtenir des adresses.
Une autre aide pour assurer ‘’vos premiers pas’’ serait par exemple
notre simulateur de vol pour PC.
Vous pouvez télécharger gratuitement ce simulateur sur notre
page internet www.multiplex-rc.de. Le câble d’interface est dis-
ponible chez votre revendeur (Nr. Com. # 8 5153).
Effectuez obligatoirement un test de portée avant le premier
vol!
Les accus de la radiocommande et de propulsion sont bien
chargés, en respectant la notice. Assurez-vous avant la mise en
route de votre ensemble radio, que le canal est disponible.
Une tierce personne s’éloigne, en faisant bouger au moins une
commande. Pendant ce test, avec l’antenne de l’émetteur est en
position rentrée. Surveillez la réaction de vos servos non utilisés.
Il ne devrait y avoir aucune perturbation jusqu’à une distance
d’env. 60m minimum, ni hésitations ni tremblements. Le servo
concerné doit effectuer sans hésitation les ordres donnés. Ce
test n’est valable que si la bande de fréquence est libre et
qu’aucune autre radiocommande n’émette même sur d’autres
canaux! Le test doit être réitéré avec le moteur en marche.
Qu’une petite diminution de portée est admissible.
Dans le cas d’une incertitude, vous ne devez pas décoller. Envoyer
l’ensemble du matériel de radiocommande (avec accu, servos,
interrupteur) à notre section services et réparation pour effectuer
une vérification.
Premier vol ....
Planeur :
Un premier lancé main en ligne droite du modèle, contre le vent,
donne déjà une bonne impression si celui-ci est bien réglé ou s’il
est nécessaire de donner du trim. Si votre modèle glisse d’un
côté, donnez du trim du côté opposé. Si vous avez directement
une partie de l’aile qui chute, corrigez le trim des ailerons.
Décollage main avec une corde
Une méthode classique pour faire décoller un planeur. Le modèle
est tracté par une tierce personne à l’aide d’une corde adaptée,
un peu comme avec un cerf-volant. Pour cela, engagez le bout
de la corde dans l’anneau de décollage et placez-y également
un fanion de contrôle. L’ensemble est fixé au modèle par le
crochet, déroulez la corde et le ‘’coureur’’ tire la corde et court
vers le vent. Attendez d’avoir une petite tension sur le modèle
avant de le lâcher. Le coureur observe le modèle tout au long de
sa course. Celui-ci doit monter uniformément. Surtout par fort
vent, il est à éviter une traction trop importante sur les ailes du
modèle.
Décollage au sandow
Ce type de décollage est le mieux adapté à cette grandeur de
modèle. Vous n’avez pas besoin d’aide et l’altitude atteignable
est de l’ordre de 100m. A cette altitude vous pouvez espérer
atteindre des temps de vol remarquables. La recherche de
thermique ne devrait pas poser de problèmes en fonction des
conditions météorologiques. Le système de décollage à
élastique le mieux adapté se trouve sous le Nr. Com. 72 3388.
Le vol thermique
L’utilisation des thermiques demande de l’expérience au niveau
du pilotage. Les vents ascendants sur terrain plat – en fonction
de votre altitude – sont plus difficilement identifiables au
comportement de votre modèle que sur un terrain en pente, où
les ‘’barbus’’ se situent plus à la hauteur de vos yeux. Reconnaître
une ascendante directement au-dessus de votre tête et de l’utiliser
n’est réalisable que pour des pilotes chevronnés. Pour cela,
recherché ces ascendants en quadrillant l’espace aérien de la
où vous vous trouvez.
Les vents ascendants ne sont reconnaissables que par rapport
au comportement de votre modèle. Si votre modèle en rencontre
une puissante, il va prendre subitement de l’altitude – alors qu’une
faible ne sera détectable qu’avec un œil expérimenté et tout le
savoir d’un pilote expérimenté. Avec un peu de pratique vous
arriverez à reconnaître la naissance d’une thermique en plaine.
En fonction de la réverbération du terrain, l’air est plus ou moins
chauffée, et glisse, en fonction du vent, plus ou moins près du
sol. Cet air chaud se détache du sol en rencontrant une brindille,
un arbre, une clôture, une lisière de forêt, une petite pente, une
voiture qui passe, ou même par le passage de votre modèle et
prend de l’altitude. Cela est comparable à la goûte d’eau qui glisse
sur une surface, puis, lorsqu’elle rencontre un obstacle se détache
et tombe sur le sol.
Les zones ascendantes sont le mieux délimités par exemple au-
dessus des champs de neiges sur les versants des montagnes.
Au-dessus de cette zone enneigée l’air a refroidi et descend, mais
se réchauffe en rencontrant la partie sans neige ce qui provoque
sont détachement du sol et forme des ascendants relativement
violents et instables. Le but du jeu est de trouver cette ascendance
et de ce placer au ‘’centre’’. Par des corrections de trajectoire, il
faudrait garder le modèle au centre ou les effets sont les plus
marqués. Pour cela il est nécessaire d’avoir de l’expérience.
Quittez la zone ascendante à temps, afin d’éviter d’avoir des
problèmes de visibilité de votre modèle. Rappelez-vous toujours
que le modèle est plus visible sous un nuage que dans le ciel
bleu. Pour perdre de l’altitude, gardez à l’esprit : la solidité de ce
modèle EasyGlider/Electric est très élevé pour sa classe,
néanmoins elle n’est pas infinie. N’attendez pas de souplesses
lors d’essais désespérés de destruction.
Vol de pente
Le vol de pente est une manière de pilotage très attractive. La
possibilité de voler pendant des heures sans être dépendant d’une
tierce personne est un très agréable sentiment de liberté. Le neck
plus ultra est bien sur le vol thermique à partir d’une pente. Lancer
le modèle, chercher les thermiques, les trouver, monter jusqu’à
la zone visuelle, faire redescendre le modèle en vol acrobatique
et recommencer le même jeu est une sensation de plénitude.
Mais attention, le vol de pente cache également quelques dangers
pour le modèle. Dans la majeure partie des cas vous avez
l’atterrissage qui est plus difficile que sur un terrain plat. Il est
souvent nécessaire d’atterrir dans les zones de turbulences de
la pente ce qui nécessite de la concentration une approche risquée
nécessitant une aide extérieure. Un atterrissage dans le vent
ascendant est encore plus difficile et demande une orientation
amont du modèle et un arrondi à un moment précis juste avant
de toucher.