30 31
Français
Le terminal Orly Sud a été construit sur un concept d’Henry Vicariot et a
ouvert en 1961. Il s’agit d’une construction à ossature métallique d’une
longueur de 200 mètres et d’une largeur de 70 mètres avec une façade
de verre conçue en s’inspirant de la Lever House. Le terme « Vitrine
de la France » fait référence à l’atmosphère lumineuse et aérée du hall
autant qu’à un désir de construction prestigieuse. Les deux sous-sols
sont principalement utilisés pour les installations techniques, au-dessus
il y a un secteur d’enregistrement, un centre commercial et quelques res-
taurants. Des terrasses panoramiques mènent jusqu’au toit. En raison du
rattachement de deux satellites en 1996, le bâtiment sur le tarmac a été
agrandi jusqu’à une longueur de 700 mètres et la capacité augmentée
de six à neuf millions de passagers. En 1995 la zone d’enregistrement
a été élargie : à l’origine, 3 petits couloirs, pour arriver à trois grandes
zones en forme de U. En 1999 toutes les zones d’enregistrement furent
combinées en un grand hall et la construction du satellite sud connectée
au terminal souterrain.
La tour a été construite à côté du terminal en 1966 et n’était pas prévue
dans les plans initiaux, mais elle fut érigée dans le même style et se
trouve donc visuellement intégrée à l’ensemble.
Un des critères essentiel pour la conception du second terminal Orly
Ouest fut la réduction radicale des trottoirs d’une longueur de 400
mètres pour Orly Sud à seulement 100 m, des étages séparés pour
l’enregistrement et l’arrivée des bagages, la connexion directe entre
les parkings et les zones d’arrivées sans avoir à croiser d’intersection,
tout comme une option pour une extension future. La construction,
simple et épurée, fut dessinée par les architectes Coutant, Vigouroux
et Laroche, qui travaillaient pour les compagnies. Les halls 2 et 3 du
milieu furent tous deux prévus pour trois millions de passagers en 1971.
Les halls, donnant sur le tarmac, faisaient que l’enregistrement avait
lieu directement au niveau des avions, ce qui réduisait le risque d’éga-
rement des bagages ou des passagers. A l’origine, les vols nationaux
et les vols moyens-courriers partaient de cet endroit, mais très vite, la
compagnie Air Inter, qui était en charge des vols nationaux français,
devint l’unique occupant du bâtiment, ce qui fit que les contrôles de
passeports furent supprimés. Ce fut le cas durant près de 25 ans jusqu’à
ce qu’Air Inter soit reprise par Air France. Même aujourd’hui, la plupart