Les yaourts : indispensables à la santé
L’origine du yaourt, on la trouve aux environs de 1430 en Bulgarie, avec le mot “jaurt” et son dérivé
“jogurt”. Synonyme de “longue vie”, le yaourt a depuis des siècles joué un rôle important dans la diété-
tique et la gastronomie. Sur le plan diététique, le yaourt offre nettement plus d’avantages que le lait.
D’abord, le lait, en fermentant sous l’action des ferments lactiques devient plus digeste. Ensuite, le
sucre du lait, le lactose, est transformé par la fermentation en acide lactique, puissant antiseptique
capable d’éliminer toutes les bactéries nuisibles. Enfin, les précieux ferments ajoutés au lait fabriquent
des vitamines du groupe B, indispensables à l’équilibre de l’organisme. Le yaourt apporte également
des protéines et du calcium très facilement assimilables et, pris au cours des traitements par antibio-
tiques, il est à lui seul capable de rétablir l’équilibre de l’organisme.
Pour toutes ces raisons, il est recommandé de consommer des yaourts régulièrement, dès le 10
ème
mois de la vie.
Chaleur douce et fermentation longue, c’est le secret
C’est en étuvant longuement à une température idéale (au degré près) et pendant une durée détermi-
née que le lait se transforme en yaourt. Deux conditions essentielles que la yaourtière assure à la
perfection. Il faut adjoindre au lait, au départ, un ferment, qui est une sorte de “catalyseur” naturel
nécessaire à cette transformation. Il existe deux sortes de ferments naturels : ou l’on mélange au lait
un yaourt nature acheté chez le crémier, ou l’on se procure des ferments en poudre chez le pharma-
cien ou dans les magasins de produits naturels.
Quand on a fait une première fournée, il suffit de garder l’un des yaourts de celle-ci pour ensemencer
les suivantes. Au bout de 8 à 15 fournées, selon le lait choisi et les conditions d’utilisations, il convient
de renouveler le ferment, qui s’affaiblit légèrement à la longue et donne alors un résultat de consistan-
ce moins solide.
Quels laits utiliser ?
Du “lait cru” au lait dit “longue conservation”, ils conviennent tous à votre yaourtière. Selon votre régi-
me ou vos préférences, vous choisirez :
• du lait stérilisé homogénéisé longue conservation : ce lait, entier ou demi-écrémé, stérilisé à ultra-
haute-température (UHT) peut être utilisé sans le faire bouillir. C’est avec ce lait que vous réussirez le
mieux vos yaourts qui seront fermes et sans peau. N’utilisez pas de lait UHT écrémé, les meilleurs
résultats seront obtenus avec du lait UHT entier.
• du lait pasteurisé : ce lait n’est pas stérile. Il contient encore des germes, résistant à la chaleur, que
la pasteurisation n’a pas détruits. Utiliser ce lait sans ébullition préalable signifie qu’une autre flore que
celle du yaourt va se développer. Celle-ci, bien entendu n’est pas dangereuse mais elle provoque une
modification dans la texture et le goût du yaourt obtenu.
Il faut donc faire bouillir ce lait, puis après l’avoir laissé refroidir, vous pouvez l’utiliser dans votre
yaourtière.
Ce lait donne un yaourt plus crémeux avec une petite peau sur le dessus, formée par la crème qui
remonte à la surface.
• du lait cru (lait de ferme) : il est impératif de le faire bouillir. Il est même conseillé de procéder à une ébul-
lition prolongée. (En effet, il serait dangereux de l’utiliser sans l’avoir fait bouillir). Puis, comme pour le lait
pasteurisé, vous le laissez refroidir avant de l’utiliser dans votre yaourtière.
• du lait en poudre : avec le lait en poudre, on obtient des yaourts très onctueux. Ils prennent rapide-
ment et facilement.
Avant de trouver le yaourt dont le goût et la consistance vous conviennent, nous vous suggérons de
procéder à des combinaisons diverses.
Si vous les voulez plus épais, ajoutez un peu de lait en poudre à la préparation (3 à 5 cuillères
à soupe, selon votre goût).
QUAND SUCRER ?
Vous pouvez sucrer vos yaourts soit au moment de les déguster, soit avant de les préparer, en ajoutant le
sucre au lait en même temps que les ferments, et en battant bien au fouet, jusqu’à ce qu’il fonde. Vous
pouvez également utiliser un substitut si le sucre vous est interdit. La quantité de sucre dépend du goût de
chacun, mais une ou deux cuillerées à café par pot suffisent généralement.
Entièrement automatique, la yaourtière supprime toute contrainte de surveillance et d’interruption de
courant.
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