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l’écran, dès lors que vous travaillez avec un ordinateur qui procure une bonne restitution des
couleurs et des nuances.
Au delà des rendus de films mesurés il est également possible de mettre en œuvre trois types
de variantes :
•
DxO FilmPack propose des films diapositifs couleurs dits « génériques » car ils adop-
tent le style de certains films, mais sont livrés sans le grain correspondant : on
appliquera donc un grain de même famille avec la boîte de dialogue grain ;
•
DxO FilmPack propose des filtres dont deux peuvent s’appliquer à la couleur (tons
froids ou tons chauds, qui simulent un film argentique sortant de sa limité d’utilisa-
tion en température de couleur), et les autres sont parfaitement appropriés au noir
et blanc pour créer des effets comme à la prise de vues ;
•
les virages métalliques simulent les traitements chimiques que l’on peut appliquer
à un tirage papier noir et blanc pour lui donner un ton brun, ou doré, ou des reflets
métalliques.
B. Le grain des films
Le grain n’est autre que la structure même d’un film photographique, puisque ce sont ces
particules d’argent (noir et blanc) ou colorants (couleur) qui forment la structure même de
l’image. Dans les pellicules, ont existé de grandes variétés de grains, plus ou moins épais (on
parlait de film à grain fin ou extra fin pour désigner ceux où le grain se voit le moins), mais aussi
de formes plus arrondies (grain traditionnel) ou plus géométrique (grain en forme de T).
Quand un amateur développe un film noir et blanc, l’intensité du grain peut varier selon la
chimie utilisée, le temps et la température du processus. En couleur, comme les traitements
sont plus normalisés, le grain varie selon la marque et le modèle du film.
Dans DxO FilmPack, le grain est reconstitué à sa valeur de base mais on peut simuler un grain
de film 24 × 36 ou un grain de moyen ou grand format. En effet, en argentique, un tirage proche
du format A3 réalisé à partir d’un négatif 24 × 36 mm d’un film comme le Tri-X donnerait un
grain beaucoup plus marqué que si le négatif était issu d’un moyen format comme un 56 ×
72 mm : comme la structure du film est la même, l’agrandissement optique agrandit aussi le
grain quand l’image est plus amplifiée pour fournir le tirage. La taille du grain est un réglage
qui permet de reproduire cet effet en numérique.
C. Choisir son type de film
Les photographes habitués à la technologie des films argentiques aiment à varier les films
selon les sujets et les effets souhaités : ainsi on pourra préférer un films au rendu doux pour
un portrait, un film contrasté pour un reportage dramatique, un film aux couleurs saturées pour
un paysage ensoleillé…
Le choix des films proposés par DxO FilmPack offre de très grandes latitudes de choix et d’ex-
périmentation, ces quelques lignes de présentation pourront vous aider :
C1. Les films couleur de projection et d’édition : films positifs, ou diapositives. Le support est
transparent et les couleurs sont directes, pour la projection, le concept dérive du Kodachrome
de 1936…mais ensuite ce type de film a été très apprécié dans les revues et l’édition, car
pour la photogravure on peut comparer visuellement le rendu de l’image et son impression.
Parmi les profils DxO FilmPack figurent :
•
des films des années 1970 à 1990, très typés pour le paysage et le reportage comme
les Kodachrome 25, 64 et 200, les Fuji Velvia, Kodak Ektachrome 100 VS, Kodak
Extracolour et Elitechrome ;
•
films contemporains, souvent plus doux car destinés au scanner plus qu’à la pro-
jection, aptes au reportage, au paysage mais aussi au portrait et au studio comme
les Fuji Astia et Provia, Kodak Ektachrome 100G ;
•
films spéciaux à développement instantanés comme les Polaroïds, dont le Polachrome
à structure de grain avec une trame en lignes, comme un écran de télévision ;
•
profils génériques inspirés du rendu de films comme Kodachrome ou Velvia.