2.7 Progression dans les niveaux
D'une façon générale, il n'est pas indiqué de franchir trop rapidement les niveaux et de vouloir
arriver le plus vite possible au niveau 5. Les différents niveaux correspondent à une progression
dans l'entraînement, car il faut laisser aux muscles le temps de s'adapter et à la surcompensation
un délai pour se mettre en place.
L’erreur la plus fréquente consiste à passer de niveau en niveau au fur et à mesure que l'on se
stimule avec des énergies de stimulation plus élevées. Le nombre de fibres qui sont soumises à la
stimulation dépend de l’énergie de stimulation. La nature et la quantité de travail qu'effectuent
ces fibres dépendent du programme et du niveau, le but étant d’abord de progresser dans les
énergies électriques de stimulation, puis dans les niveaux, car plus nombreuses sont les fibres
que vous stimulez et plus nombreuses seront les fibres qui vont progresser. Mais la vitesse du
progrès de ces fibres, ainsi que leur aptitude à fonctionner avec un régime plus élevé, dépendent
du programme et du niveau utilisés, du nombre de séances hebdomadaires, de la durée de ces
séances, comme des facteurs intrinsèques propres à chacun.
Le plus simple et le plus habituel est de monter le niveau dans le programme choisi
lorsqu’on passe à un nouveau cycle de stimulation.
On peut également monter d'un niveau au cours d'un même cycle. Dans ce cas, il est conseillé de
ne pas le faire avant d'avoir travaillé trois semaines au minimum avec le même niveau.
On ne change pas de niveau lors d'une utilisation auxiliaire ou en entretien. On ne change pas
non plus de niveau dans un cycle intensif ou agressif court de trois à quatre semaines. Par contre
en utilisation classique, lors d'un cycle de six semaines, on peut passer au niveau supérieur après
trois semaines. De même, dans un cycle intensif ou agressif de six à huit semaines, on pourra
monter d'un niveau après trois à quatre semaines.
2.8 Utilisation de l'échauffement en stimulation
Tous les programmes qui imposent des contractions significatives (contractions tétaniques) aux
muscles stimulés débutent automatiquement par une séquence d‘échauffement. Ceci est
matérialisé sur l’écran par l’animation des volutes de fumées au-dessus du radiateur.
Lorsque aucune activité physique volontaire n'a été effectuée dans les minutes qui précèdent la
séance de stimulation, il est recommandé d'effectuer l'échauffement. Dans le cas où la séance de
stimulation est incluse dans un entraînement volontaire, et qu'une activité volontaire précède
immédiatement la stimulation, il n'est pas nécessaire d'effectuer la séquence d'échauffement.
Pour ce faire, supprimez les volutes de convection (voir procédure au chapitre IV: “Mode d’emploi
et marche à suivre”, rubrique 7: “Personnalisation d’un programme”): la séance débutera
directement par le travail spécifique choisi, sans échauffement préalable.
Après la séquence de travail en stimulation, une séquence de relaxation démarre
automatiquement. Celle-ci doit permettre d'améliorer la récupération d'un muscle après son
travail avec le Compex et de limiter, dans une certaine mesure, les courbatures musculaires. À
moins de vouloir passer immédiatement à des phases d'entraînement volontaire, il est conseillé
de laisser la dernière séquence se dérouler. Il est également recommandé de pratiquer quelques
étirements sur les muscles que vous venez de travailler avec le Compex, même si la stimulation
semble améliorer l'élasticité musculaire.
III. Principes d’utilisation