Hobie Tiger Tuning Guide – 2006 dition – Mitch Booth 16/03/2006
Tuning Guide
Réglages du mât
Bien régler le mât est d’une importance capitale dans la performance du bateau.
Tout d’abord régler les barres de flèches en fonction du poids de l’équipage. Il s’agit
de régler la distance entre l’extrémité arrière du mât et une ligne imaginaire reliant
les deux extrémités des flèches (voir diagramme 1).
Seules la pratique et l’expérience de diverses conditions de navigation vous
permettront de déterminer le réglage optimum des barres de flèches, cependant ci-
dessous vous trouverez un guide indicatif :
¾ 40 – 54mm pour les équipages mi-lourds à lourds (155 – 170kg)
¾ 55 – 64mm pour les équipages moyens (141 – 154kg)
¾ > 65mm pour les équipages légers (< 140kg)
D’une façon générale, plus l’équipage est lourd, plus il faut réduire cette distance et
plus l’équipage est léger, plus il faut augmenter cette distance.
Une fois le réglage des barres de flèches effectué, tendre les câbles de flèches. La
tension s’ajuste en fonction des conditions. Si possible mesurer la tension des câbles
de flèches à l’aide d’un tensiomètre. Certaines personnes préfèrent mesurer le
“cintrage du mât”, mais si vous devez ajuster la tension entre les manches, il est
impossible de mesurer le “cintrage du mât”. C’est pourquoi l’utilisation d’un
tensiomètre est recommandée. Je recommande d’ordinaire les réglages suivants
(mesures prises sur un tensiomètre) :
¾ < 36 vents légers (< 8 nœuds)
¾ 36 – 40 vents moyens (8 – 18 nœuds)
¾ 41 – 45 vents forts (> 18 nœuds)
D’une façon générale, augmenter la tension des câbles de flèches pour réduire la
puissance (augmente le cintrage du mât) et réduire la tension des câbles de flèches
pour augmenter la puissance (réduit le cintrage du mât).
En général, je teste mes réglages en faisant des essais en navigation avec d’autres
bateaux. Je regarde la hauteur, la vitesse et la puissance par rapport aux autres
bateaux. Si je suis moins rapide, et que je dois batailler pour garder le bateau plat et
remonter au vent (en supposant que les autres variables sont éliminées) j’en déduis
que la voile est trop pleine. Si j’arrive à la limite d’augmentation du Cunningham et de
réduction de la rotation de mât avant d’atteindre la même vitesse que les autres
bateaux, j’augmente la tension des câbles de flèches pour cintrer davantage le mât.
Si je suis encore moins rapide après ça, je réajuste l’écartement des barres de
flèches, ce qui bien entendu ne peut être fait qu’à terre.
Cela marche dans le sens contraire également. Si je trouve que le bateau n’a pas
assez de puissance, qu’il ne se met pas sur une coque alors que les autres le font,
ou qu’il s’affaisse et n’accélère pas même lorsque le Cunningham est lâché et que la
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rotation de mât est réduite au maximum, le fait de réduire la tension des câbles de
flèches peut aider. Mais attention de ne pas aller trop loin, car si la tension des
câbles de flèches devient trop lâche, vous risquez d’endommager le mât, dans ce
cas réduire l’écartement des barres de flèches est la solution. Cela redresse le mât
et augmente la puissance.
Lattes
Je recommande l’utilisation des lattes fournies avec la voile. Le réglage porte
seulement sur les deux lattes du haut en insérant des lattes plus souples ou plus
rigides en fonction du poids d’équipage et des conditions. C’est toujours la même
chose, pour augmenter la puissance, insérer des lattes souples, pour diminuer la
puissance insérer des lattes plus rigides.
Bien que ce ne soit pas un point crucial, il faut tendre les lattes dans les poches avec
soin. Je commence simplement par le haut de la voile et j’efface systématiquement
les plis dans la voile en appliquant plus de tension. Il n’est pas nécessaire de tendre
trop fortement les lattes.
Foc
Une fois le foc monté, je regarde en premier si l’angle d’écoute est bon. Je pense
qu’un angle d’un petit peu plus de 45° est bien. Ensuite je regarde à quel endroit sur
les plaques de point le foc doit être attaché pour fournir l’angle choisi.
Après avoir correctement positionné le foc, ajuster la tension du guindant selon les
conditions. Cela marche de la même manière que le Cunningham sur la grand-voile.
Augmenter la tension par vent fort, et réduire la tension par vent faible. En cas de
vent fort, augmenter la tension de manière à effacer les plis et tirer ensuite un peu
plus pour que le guindant soit plat et rigide. Ne vous inquiétez pas s’il y a quelques
petits plis dans le guindant par vent léger, cela n’est pas un problème…….N’oubliez
pas que vous pouvez ajuster la tension du guindant de foc entre les manches si vos
n’êtes pas satisfait !
Spinnaker
Le plus important avec le spinnaker est de s’assurer qu’il n’y aura pas de problème
au moment de l’envoi du spi, lors des virements de bord ou empannages ou au
moment d’affaler. S’assurer que toutes les parties saillantes, axes, anneaux brisés,
sont protégées par du ruban adhésif, également sur les lattes ridoirs et en général
tout ce qui dépasse du mât.
Avant le départ de la régate, attachez tous les bouts du spi et montez le en vous
assurant que tout est correctement fixé. Le spinnaker peut augmenter la vitesse du
bateau en déplaçant la poulie de trampolin vers l'avant ou en utilisant une poulie
supplémentaire pour changer l'angle d'écoute.
Tension du gréement
Beaucoup de personnes fixent une tension du gréement identique quelles que soient
les conditions. Sur un gréement rotatif il est important de se rappeler que quand le
mât tourne, le hauban sous le vent se détend sous le vent. Ceci peut créer des
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problèmes si vous essayez de donner trop de rotation sous le vent et plus
particulièrement par vent léger quand la voile ne peut pas aider à pousser le mât.
Tout le monde sait que le hauban sous le vent a du jeu aux allures de près même
dans un vent modéré donc la tension du gréement ne sert qu’à tenir le mât un peu
plus vertical. Je conseille très peu de tension du gréement dans des vents de moins
de 8 nœuds, en serrant petit à petit la tension au fur et à mesure que le vent forcit
(très peu de tension signifie que le câble est droit et ne flotte pas au vent lorsque le
bateau est sur la plage).
Quête du mât
La quête du mât se règle par l'attache de l'étai sur la latte ridoir de l'enrouleur.
Pour définir le réglage utiliser la méthode de mesure par le trapèze. Prolonger le
câble de trapèze par un bout de façon à atteindre la platine bride d'étai à l'avant du
bateau et reporter la même longueur sur un point situé sur le pont arrière. Le bon
réglage est quelque part entre derrière la trappe de visite et un point 10 cm plus bas
sur le tableau arrière. Par vent léger plus en avant et par vent fort plus en arrière. Le
poids de l'équipage est aussi un facteur déterminant : plus en arrière pour les poids
légers plus en avant pour les poids plus lourds.
Réglage des safrans
Le conseil typique est de régler les lames en parallèle, mais ceci n’est cependant pas
forcément la solution la plus efficace. La plupart des bateaux naviguent avec des
lames compensées et ensuite il est nécessaire de tirer légèrement sur la barre du
gouvernail afin de maintenir le bateau dans une ligne droite au vent, ce qui implique
qu’il est possible d’avoir quelques degrés de tournant sur la lame sous le vent qui
tient tout le poids, mais la lame au vent qui détient très peu de poids va causer de la
résistance si elle n’est pas alignée avec la dérive au vent. La meilleure façon de voir
la profondeur nécessaire des lames est de naviguer au vent avec double trapèze
sous le poids maximum et regarder l’eau couler autour de la lame au vent.
Il ne faut compenser les lames qu’au minimum nécessaire car trop de compensation
pourrait empêcher la performance sous le vent quand les deux lames ne sont pas
chargées et le plus rapide est au parallèle. (voir diagramme No 2).
Le gouvernail agit en relation directe avec la barre, s’il y a trop de friction sur la
barre, les lames devraient être poussées plus en dessous du bateau, s’il n’y a pas de
friction, elles devraient être poussées en arrière.
Le reste dépend de vous.
Bons vents
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2 - Réglage des safrans
1 - Réglage des barres de flèches
Ficelle
Mât
Safrans
relevés
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