LA BORDURE :
“ Blindée ”, sauf dans le tout petit temps. Vous ne
pourrez pas la reprendre suffisamment au près si
vous la relâchez au portant.
Tout le réglage à terre sera repéré par rapport à la
possibilité de tension d'écoute de GV.
Sauf par le petit temps où le mât est droit, le repère
est : "POULIE DANS POULIE".
Donc cunningham pris, bordure tendue, border à
fond la GV. Sinon, il faut changer le point d'amure
jusqu'à ce que le foc soit bien réglé lorsque la GV
est bordée à fond.
LE BATEAU EST PRET A PARTIR A L'EAU
Mais n'oubliez pas de relâcher le cunningham pour
ce voyage à terre sinon vous risquez de chavirer sur
la plage (comme Gilles L et Claude R à Jersey en
93, suite aux bières de la veille).
Allez naviguer. N'oubliez pas les bouchons. Ne les
mettez pas sur le bateau voisin comme un certain
président de Club qui fut récupéré par ses moniteurs
sur une plage ... de sable fin.
SUR L'EAU, EN NAVIGATION
Il faut bien reprendre le cunningham, blindé, même
dans le petit temps (avec quelques variations quand
même, mais plutôt blindé). Ca étonne, mais deman-
dez à Eric P. ce qu'il en pense.
AU PRES :
Dans la brise, si le bateau fait l'ascenseur dans les
risées au lieu d'accélérer à plat.
Ne pas ouvrir le chariot de GV
- reprendre du cunningham
- choquer de la drisse de foc
- ouvrir du chariot de foc. C'est là le secret ...
Dans la pétole, c'est pour tout le monde le moment
de sortir la crème solaire et les bières.
AU VENT ARRIERE :
Toujours faire des bords de Grand Largue.
- choquer le cunningham à la limite des plis
dans le guindant de GV. (Sans oublier de le
reprendre au près)
- choquer le chariot de GV pas toujours au bout
pour vriller la GV
- ouvrir en grand le chariot de Foc
AU PETIT LARGUE :
Même réglage qu'au près.
- Chariot de GV ouvert de 15 ou 20 cm
- Position de l'équipage ... plus loin
POSITION DE L'EQUIPAGE
Nous naviguons ensemble depuis 7 ans. Ca fait un
couple ... Une vraie relation de confiance s'est éta-
blie. Il n'y a pas - un barreur (le chef) et un équipier
(le larbin). C’est plutôt 2 copains sur un bateau, les
cheveux au vent. Les rôles sont partagés.
GWEN, BARREUR :
Mon objectif est de faire aller vite le bateau, le nez
dans le guidon, je ne vois jamais les autres cou-
reurs, quel dommage!
Au largue j'ai la barre (subtil ...) et l'écoute de GV.
Le chariot est pré réglé.
Au largue serré, j'ai la barre (oui, oui) et l'écoute de
foc. Cela me permet d'être très en arrière au tra-
pèze. Notez que l'écoute de foc passe au dessus de
l'écoute de GV de Thierry".
THIERRY, EQUIPIER :
J’ai pour objectif de donner les informations météo
stratégie, tactique.
Je règle les voiles après rapide concertation.
Au près j'ai la GV (il faut de bons gants), je regarde
tout, oui je dis bien tout," (pauvre Gwen, qu'est-ce
qu'il a raté au Danemark). Le foc est bordé et il ne
bouge pas sauf si nous décidons de changer toute la
configuration de la voile d'avant”.
Au grand largue, je régule le foc et l'équilibre du ba-
teau, qui doit être bien sur l'avant. Sortez les gla-
cières ...
Au largue serré, au trapèze, j'ai la GV et le chariot
de GV."
EQUILIBRE LONGITUDINAL DU BATEAU
Au près, petit temps , tout le monde à l'avant. Plus
de vent, bateau dans ses lignes.
Au grand largue , tout le monde à l'avant, mais atten-
tion si le vent monte !
Au large serré , bateau équilibré en reculant quand le
vent monte. L'arrière, c'est la sécurité, c'est la posi-
tion qui permet de donner toute la puissance à la
voilure. C'est un peu délicat.
Au trapèze , au près nous sommes épaule contre
épaule, jambes voisines croisées, celle de l'équipier
passe sous celle du barreur.
Au largue , les deux compères sont avancés et cen-
trés de part et d'autre du mât.